Créer une entreprise prospère ou “Que ferait Google à ma place?”

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Le secret de succès de création de l’entreprise qui prospère se trouve dans votre capacité de sentir le monde et ses changements. Vous ne pouvez pas créer une entreprise à succès sans vous demander : comment pourrais-je aider les autres à faire mieux que ce qu’ils font maintenant? Comment pourrais-je améliorer la vie des autres?

Quelque part le succès de l’entreprise nait de votre vision du monde ainsi que votre volonté d’anticiper le progrès. Jeff Jarvis, journaliste et blogueur new-yorkais, auteur de nombreux livres consacrés au business sur le web, invite les entrepreneurs à se poser une question : “Que ferait Google à ma place?”

Bien entendu, Jeff Jarvis ne recommande pas d’essayer de copier ce que fait Google. Il invite plutôt à voir le monde comme Google le voit afin d’acquérir une vision personnelle en s’appuyant sur les règles du géant de l’innovation.

Vous pouvez aimer ou ne pas aimer Google, mais ce serait difficile de nier son succès sur Internet. Alors, pourquoi pas s’approprier une expérience et la transférer sur votre business?! Jeff Jarvis dans son livre propose des “règles de Google” qui pourraient avoir du succès dans autres types de business.

Règle N°1.  Des relations renouvelées. Aujourd’hui le client a plus de pouvoir que jamais. Certaines entreprises ont tendance à négliger le fait que le client soit en mesure de passer l’information à travers le globe très rapidement. En cas d’insatisfaction cela peut mettre en danger la réputation de l’entreprise. Inversement, si le client est content, il est capable d’améliorer le produit, d’apporter des correctifs, de communiquer et par conséquence, devenir le meilleur vendeur du produit.

Règle N°2.  De nouvelles organisations. Organisations ou communautés de fans de la marque c’est son incontestable pouvoir. Inversement, la foule des clients insatisfaits sur Internet peut perturber la stabilité de la marque. Réfléchissez à votre e-réputation et au potentiel que vous pourriez avoir en organisant la vie de votre communauté sur le web et les réseaux sociaux.

Règle N°3.  Une nouvelle diffusion. Cette loi est introduite par une phrase remarquable, je cite l’auteur : “Dans le temps, tous les chemins menaient à Rome. Aujourd’hui, tous les chemins partent de Google.” Autrement dit, c’est indispensable de nos jours d’être visible sur Internet et avoir une bonne e-réputation. Il existe même une maxime qui indique que pour une entreprise ne pas être présent sur le web est égal à ne pas exister.

Règle N°4.  Une nouvelle entreprise. C’est la loi de “l’organisation élégante” annoncée par Mark Zukerberg, qui part du principe qu’il ne faut pas avoir un objectif de créer des communautés, car elles existent déjà. Le but de l’entreprise moderne sera de trouver comment organiser la vie de la communauté de la meilleure façon pour l’aider à faire de manière plus aboutie ce qu’elle fait déjà.

Règle N°5.  Une nouvelle économie. La nouvelle économie est prospère et généreuse, le progrès n’attend pas. Si vous êtes très petit aujourd’hui, mais vous avez une idée qui est géniale, en utilisant les bons léviers vous allez grandir vite! Des petits sont des nouveaux grands, des start-up prennent leur pouvoir.

Utilisez les ressources que vous possédez, réfléchissez et vous allez réussir. Mettez vous à la place de votre client : quel problème a-t-il? Comment vous pourriez résoudre ce problème et rendre la vie de votre client plus simple? Si vous avez une bonne idée, lancez-vous. Les outils web sont nombreux, la présence sur Internet va vous aider à vous faire connaître. C’est essentiel d’avoir un site web et de communiquer avec vos fans sur les réseaux sociaux. Soyez en veille sur Internet, animez plusieurs ressources (page facebook, google+, instagram, twitter, blog d’entreprise etc.) et vous réussirez à avoir une bonne e-réputation. Votre produit, sans doute, fera preuve de qualité, mais en cas de problème, soyez vigilant au bad buzz et aux mauvais commentaires. Il faut les traiter de manière intelligente… Et dans tout les cas se poser une question : “Que ferait Google à ma place?”

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